RESUME :
Fraichement réincarné sous les traits d'une fillette de 9 ans, il va vite comprendre qu'on se moque pas
impunément de dieu. Son insolence, plonge notre héros/héroïne nommée Tanya dans un monde de violence ou
reigne la guerre. Pour éviter le champ de bataille, elle intégre la division spéciale de l’Empire qui mélange
soldat et mage. Son objectif, faire bonne impression pour gravir les échellons et obtenir un poste tranquille.
Mais Dieu lui réserve bien des surprises...
CRITIQUE :
C’est au tour du roman écrit par Carlo Zen et illustré par Shinobu Shinotsukin d’être adapté en manga par la mangaka Chika Toko connue pour ses deux spin-off de la licence Code Geass.Dans ce premier tome, nous voyons les efforts de Tanya pour essayer d’éviter l’affrontement tout en ne reculant pas quand elle y est confrontée. Tanya ne jura foi qu’à la science (dans un monde magique ce qui est très ironique n’est-ce pas), après le tour que lui a joué l’entité X (DIEU). Elle va devoir jouer avec le divin, la magie et le monde militaire, on se retrouve de temps en temps avec du comique de situation, mais soyons clair c’est une histoire qui est très sérieuse et ne laisse que peu de place à l’humour.
Je trouve très intéressante la manière dont tourne l’histoire autour de la guerre et des divinités avec la pauvre Tanya au milieu de la tourmente. Ce qui fait sortir cette histoire du lot des nombreux mangas où un héros se retrouve réincarné dans un autre monde. Il faudra rester bien attentif aux explications géopolitiques afin de bien comprendre les tenants et aboutissants de cet univers.
Le dessin est magnifique, nous rendant aussi bien froide et calculatrice que très attachante la petite Tanya. Niveau découpage,
parfois on a une impression de manque et l'on a une tendance à bien vérifier qu’on n’a pas sauté une page.
Tanya The Evil reste un très bon manga, il plaira plus à des lecteurs aimant les situations de guerres et géopolitiques complexes.