RESUME :
D'un point de vue général, tout le monde aime les parcs d'attraction, et à juste titre, on y trouve des dizaines
de manèges plus ou moins fort en sensation, du train fantome qui fait pas peur au grand huit à 5 loopings qui
fait vomir, avec pour vous accueillir des étudiants déguisés en mascottes souriant à pleines dents, expression
qu'éprouve à n'en pas douter l'ado costumé.
Imaginez maintenant un parc ou ces mascottes ne seraient plus des consommateurs de Biactol masqués mais bel et
bien des êtres vivant. C'est là que part le contexte de Zombilenium, sauf que comme son nom l'indique, pas question
ici de gentil cow boy ou de souris à noeud de papillon, mais plutôt de morts-vivant, vampires, loup garous, bref
tous les stéréotypes des films de monstres.
Bien entendu ces monstres sont réels, sinon on se ferait un peu chier, mais les visiteurs eux pensent que ce sont
des gens déguisés ou des marionettes ultra perfectionnées.
CRITIQUE :
Désservi par un graphisme vectoriel qui ne plaira pas à tout le monde, puisque ce style est moins chaleureux (ce qui correspond assez bien au thème) et un peu plus rigide que les colos traditionnelles, mais toute personne ayant déjà utiliser Illustrator au moins une fois dans sa vie sera unanime sur la technique dessin : il y a de la maitrise et un sacré boulot fournit derrière.
Cependant zombillenium pêche par de grosses lacunes en terme de narration, il ne se passe en effet pas grand chose au cours de cette quarantaine de pages, la faute à une histoire complètement décousue. Il n y a pas de réel objectif, on suit une série de minis-événement sans but précis, dès qu'un élément perturbateur entre en scène, il est résolu en quelques pages puis on passe à autre chose, si bien qu'en arrivant à la fin, on est un peu déçu d'avoir eut si peu à se mettre sous la dent. Bien évidement on a droit au cliffhanger servant d'apat pour le tome 2, un grand classique.