RESUME :
Margotik, une jeune fille fuyant la violence de son domicile trouve refuge dans un cimetierre peuplé de zombies dont le chef,
tizombi est comme son nom l'indique un petit zombie avec des proportions d'enfant mais qui a paradoxalement toujours faim.
Une nouvelle amitié se lie donc entre la jeune fille et la faune locle, l'occasion d'une grande aventure ? Pas vraiment...

CRITIQUE :
Car d'un point de vue scénarisitique, Tizombi est une vrai déception, les premières pages montrant l'arrivée de
MArgotik dans le cimetierre laissent espérer une trame bien écrite bourrée d'humour noir, il n'en sera malheureusement
rien et passé la 3e page la bd sombre dans une succession de gags poussiéreux qu'on pensait ne plus revoir depuis des
décénnis et dont on voit venir la chute à des kilometres.
Ce format de lecture empêche aussi tout développement de personnages, n'espérez pas trouver d'explications sur les
origines de Tizombi (chose assez halucinante pour une BD qui porte le nom de son personnage), tout ce que l'on
apprendra sur lui, c'est qu'il est né zombie et qu'il a tout le temps faim...Super...
Une version très agréable et facile à lire. On aurait voulu un épisode plus fourni...encore et encore des pages...
On pourra de consoler avec quelques références sur la pop culture comme la présence de personnages de Walking dead
sur une planche ou des clins d'oeil à Sliders ou Hulk mais ça ne suffit clairement pas.
C'est d'autant plus dommage car d'un point de vue graphique, cette BD est une franche réussite, que ce soit le design
des personnages, leurs expressions, le trait ou la colo, Tizombie flatte la rétine, ce n'est pas pour rien que l'édition
de luxe possede des pages bonus présentant la conception des personnages.
Tizombi est le parfait exemple de la belle coquille vide. Doté d'un graphisme beau et travaillé, il en oublie pourtant
le fond, incroyablement creux tel une tombe vide, cette BD a pourtant un certain potentiel que l'on espere découvrir
dans les prochains tomes, à condition d'avoir une écriture (beaucoup) plus travaillée.