INTRODUCTION :
Quel quadragénaire ne connaît pas le Capitaine Albator ? Je dirais même qui ne connaît pas ce fameux corsaire de l’espace ? Qui n’a jamais rêvé de rejoindre son équipage à bord de l’Arcadia afin de combattre l’oppression partout dans l’univers et plus particulièrement sur Terre où le gouvernement corrompu et avide ne pense qu’à ses intérêts et non plus à celui du peuple ? Ce premier tome d’une trilogie, par Jérôme Alquié a-t-il réussi à me faire retomber en enfance ?
RESUME :
Une terrible vague de froid s’abat sur Terre. Suite à une étrange découverte en Arctique, le professeur Reiji arrive sur les lieux afin de déchiffrer d’étranges symboles. Malheureusement, un traître se trouve sur place, et le professeur Reiji perd la vie et les autres scientifiques doivent fuir leur camp de base…
CRITIQUE :
« Capitaine Albator » n’est pas la première œuvre de Jérôme Alquié . Il est notamment connu pour avoir voulu – avant que la Toei ne le fasse – travailler sur le chapitre Hadès de la série « Saint Seiya ». Il avait réalisé quelques courts-métrages pour les présenter à KURUMADA Masami, le créateur du manga, qui avait trouvé magnifiques lesdits animés. Aujourd’hui Jérôme Alquié est connu pour être le dessinateur de la BD « Les Mythics ».
Jérôme Alquié est un véritable caméléon en ce qui concerne son style graphique ! Il peut « copier » aussi bien ARAKI Shingo (le dessinateur de l’animé Saint Seiya/les chevaliers du Zodiaque) que MATSUMOTO Leiji ! On retrouve donc dans cet album de « Capitaine Albator » de magnifiques dessins, un scénario excellent ainsi qu’une coloration au top !
Jérôme Alquié nous offre une aventure inédite, dans laquelle on découvre une nouvelle face des Sylvidres, les ennemies du « Capitaine Albator », et de l’humanité. Cet album n’est pas vraiment une suite aux séries tv, mais plus une aventure qui se déroule pendant la série de 78.
Les plus : le format « BD franco-belge » pour un manga, ça change ! La mise en couleur est magnifique au même titre que les graphismes ! Comme déjà dit plus haut, Jérôme Alquié est un véritable caméléon et ici on pourrait vraiment croire que c’est Matsumoto Leiji qui dessine !
L’histoire de ce premier tome de « Capitaine Albator », commence par un court résumé de cinq pages de la série de 78, ce qui permet aux néophytes d’entrer dans l’univers du pirate de l’espace et pour ceux qui connaissent de se rafraîchir la mémoire. Le découpage des cases est homogène est bien réalisé.
Les moins : Le sens de lecture occidental. J’ai trouvé dommage que ce tome de Capitaine Albator ne soit pas dans le sens de lecture japonaise : j’aurais bien aimé que ce format « franco-Belge » se lise comme un manga de droite à gauche.
Bien que le scénario soit bon, des points noirs subsistent. En effet, Jérôme Alquié, dans son scénario de « Capitaine Albator », fait découvrir à notre pirate balafré et son équipage, un temple de Sylvidres caché dans la forêt d’Amérique du Sud… Comment dire, nous sommes en 2977 et les terriens possèdent une technologie qui permet, certainement, de pouvoir scanner n’importe quoi à la recherche de matière/forme précise, et ce temple n’aurait jamais été découvert ? Très peu probable ! A notre époque certes, nous découvrons de nouvelles structures en Amérique du sud et souvent par hasard, mais dans cette histoire il est peu probable que ce lieu n’ait pas été découvert plus tôt.
Ma note : Je donne un 19/20 à cause du point négatif sur le scénario.
[Critique faite après lecture du premier tome.]