RESUME :
Un désastre mondial cause des centaines de millions de morts. Peu après, quelques centaines de personnes se voient dotées de super pouvoirs. Ils doivent alors découvrir d’où viennent leurs nouvelles capacités et s’ils ont une responsabilité dans la tragédie. Sont-ils ceux qui provoqueront d’autres catastrophes ou le dernier ?
CRITIQUE :
Un nouvel éditeur rejoint la course sous le nom de Awa Studios dirigé et créé par deux anciens éditeurs en chef de Marvel Comics : Bill Jemas et Axel Alonso, mais aussi Jonathan Perkins Miller venant de Fandom (un site spécialisé sur les personnages et l’univers des comics). Awa semble ne pas vouloir jouer sur le même terrain que Valiant, DC ou Marvel, mais plus avec Vertigo (qui s’arrêta en 2020). Et donc le premier né n’est autre que « The Resistance ». Et c’est chez Panini que nous pouvons le découvrir en France.
Mais parlons du premier opus, évidemment la comparaison avec la pandémie du Covid 19 est évidente. Seulement le Virus XV1N1 est bien plus radical, les gouvernements sont dépassés, ils prennent des décisions plus extrêmes, une partie du peuple se suicide, une autre est plus violente, etc. Bref, l’Humanité est perdue. C’est à partir de cette situation que la base de la partie super héros débute. Et on peut dire que ça démarre très fort, à voir bien sûr ce que cela donnera dans la suite, mais en tout cas cela donne envie de lire les tomes suivants. Quant au dessin, le style de Mike Deodato se prête bien à cet univers plus mature.
En bref, The Resistance nous envoie du lourd dans ce premier volume, on espère que Awa Studios continuera sur cette qualité dans leurs prochaines parutions.
