Edward Pierce, un vétéran de la Première Guerre mondiale finalement reconverti en tant que détective privé avec un penchant pour la bouteille doit rendre des comptes à la Wentworth Agency, l’agence de détective auquel il est rattaché. Il doit impérativement accepter une affaire et la résoudre sous peine de perdre son accréditation. C’est ce moment que choisi Stephen Webster pour venir lui demander son aide sur une affaire étrange. La peintre Sarah Hawkins, la fille de Webster, est morte avec toute sa famille dans un incendie, mais celui-ci ne croit pas à la version officielle, qui en plus fait passer sa fille pour une folle. Le seul indice pour commencer est un étrange tableau, le dernier avant qui fut peint avant sa mort. Edward doit se rendre sur l'île de Darkwater pour découvrir la vérité. Lors de ses investigations il découvrira non seulement la vérité, mais également des choses qu’il ne soupçonnerai jamais, comme le retour imminent de Chthulhu, le Grand Ancien.

Bienvenue dans l’univers de Howard Phillips Lovecraf, avant même d’aller plus loin je ne vous dirais qu’une chose, si vous ne le connaissez pas, allez tout de suite découvrir l’une de ses œuvres, surtout si comme moi vous aimez l’horreur ou l’angoisse. Et pour rester dans le thème, je vous conseillerai bien sûr L'Appel de Cthulhu, ont est inspiré le jeu dont je vais vous parler. Tout d’abord petite remise en contexte sans spoiler.

Cthulhu est se que l’on appel un Dieu ancien, c’est-à-dire, un des dieux qui est présent depuis la création du monde et même au-delàs. Il s’agit d’une créature massive, qui marche dans les océans (qui lui arrivent au mieux au genoux pour vous donner une idée de sa taille) avec des ailes de chauve-souris, une peau écailleuse, et des tentacules en guise de barbe. Il est actuellement coincé dans se que l’on pourrait qualifier d’une autre dimension cyclopéenne.

Pour finalement revenir au jeu vous incarné un détective qui se retrouve rapidement mêlé aux affaires d’une secte s’affairant à provoquer le retour de Cthulhu sur Terre. L’atmosphère y est lourde et pensante avec des graphismes d’une grandes qualité (pour être franc ils le sont beaucoup moins sur la version switch). Vous êtes rapidement pris dans l’ambiance et avancé dans le jeu comme dans un roman, ce qui m’amène à la première déception de ce jeu. Celui-ci est très (trop ?) directif. Il s’agit plutôt ici d’une sorte d’histoire interactive que d’un jeu vidéo comme on l‘entends habituellement. Bien sûr vous posez des questions, orientez les dialogues, mais certaines actions ne sont possibles que sous certaines conditions. Et même si cela est logique, dans le cas de ce jeu, tout est télégraphié pour ne pas opposer une trop grande résistance au joueur. Ce qui permet une immersion dans l’histoire, mais pour moi réduit l’aspect « jeu ».
La seconde déception qui en découle, mais à laquelle vous êtes confronté dès le début, est que le jeu est en anglais sous-titré. Je ne suis pas mauvais en anglais, et peu même jouer à un grand nombre de jeu en VO, mais là, on parle d’enquête, ou le moindre mot est important, vous n’avez donc pas le choix de lire, et lire beaucoup… Car en plus des dialogues vous étudiez des coupures de journaux, des dossiers, des mots manuscrit, etc… Et cela m’a beaucoup freiné, car le côté histoire interactive m’aurait certainement plus plût si le jeu avait été doublé en VF.

Mais malgré ça je suis aller au bout, car je suis fan de Lovecraft, et comme je le disais l’ambiance est vraiment présente comme dans ses romans. Et la durée de vie d’un peu moins d’une dizaine d’heure fait que l’on se souvient plus de l’histoire que des problématiques présentes.
Bienvenue dans les ténèbres de Darkwater