MANGA : YONA Princesse de l'aube

RESUME :

Jolie princesse aux cheveux de feu, Yôna vit depuis toujours une vie heureuse et préservée dans l’enceinte du château Hiryu, sous l’œil vigilant du guerrier Son Hak, garde du corps et ami de toujours. Mais alors qu’elle rêve d’un mariage avec son cousin Soo-Won, ce dernier révèle des ambitions plus tranchées et assassine le roi de Kôka devant les yeux de sa fille. Yona ne doit son salut qu’à l’intervention de Hak, mais le duo est à présent forcé de fuir et de se cacher, poursuivi par les armées de Soon-Won, dans l’espoir qu’un jour, Yona puisse récupérer ce qui vient de lui être arraché.

 YONA Princesse de l'aube
YONA Princesse de l'aube © PIKA 2014

CRITIQUE :

Mizuho Kusanagi signe ici son 5e manga, un shôjo se déroulant dans ce qui pourrait être un royaume de la Chine moyenâgeuse et où l’on suit les aventures de Yôna, dont le royal père vient d’être assassiné par son propre neveu, Soo-Won, pour qui battait le cœur de la princesse depuis l’enfance. Cette dernière doit son salut au meilleur guerrier du royaume, Son Hak, troisième sommet de cette triade amoureuse, qui va désormais accompagner Yôna dans ses errances.

Une histoire qui offre peu de surprises jusqu’à présent (j’ai lu jusqu’à la fin du tome 2) et dont le rythme est plutôt poussif en termes d’évènements, mais c’est peut-être ma vision habituée aux shônens qui parle.

Après tout, l’aspect sentimental et psychologique des trois protagonistes principaux est ici bien rendu, la relation entre Hak et Yôna évoluant doucement suite à la coupure brutale qu’apporte la trahison de Soo-Won. Yôna a besoin de se reconstruire tout autant que Hak a besoin de réaliser quels sentiments l’animent envers la princesse aux cheveux de feu et cette nouvelle relation portera le lecteur au travers des voyages futurs du duo fugitif.

L’œuvre profite d’une bonne dose d’éléments comiques qui viennent colorer la tristesse et le drame de l’histoire, tant par des écarts des personnages principaux que par des protagonistes créés à cet effet. Quelques combats de Hak viennent également apporter du relief et ce personnage tient le rôle de ciment et de pilier dans cette histoire, tant par son caractère si travaillé que par son support indéfectible envers la princesse.

On retiendra également un dessin très agréable, transcrivant efficacement les émotions des personnages tout en étant généralement fin et harmonieux. Difficile de ne pas tomber amoureux de Yôna, de ne pas être impressionné par Hak ou de ne pas se taper une bonne barre quand ils passent en mode bêtises… Si le manque de fonds et de décors se fait ressentir, cheveux et vêtements sont particulièrement bien réussis, relevant le niveau.

En conclusion, Yôna Princesse de l’Aube présente un shôjo médiéval classique mais agréable, où un rapide drame initial offre une chance pour deux amis de voir leur relation se transformer au long d’une aventure semée d’embûches. Joli à voir, agréable à lire, si ce n’est pas ma tasse de thé, en tout cas ma fille a bien aimé !


  • REDACTEUR
    - ESTEBAN -
  •   HISTOIRE :
      PERSONNAGE :
      MISE EN PAGE :
      GRAPHISME :

  •   MOYENNE :
    3.75
    Note sur 5
  • MANGA : 12 ans et +
  •   Editeur :
      PIKA

    Genre :
    AVENTURE / ROMANCE
    Type :
    MANGA
    Collection :
    SHOJO
    Album :
    176 pages environs
  • LIENS ASSOCIEES :
     
     
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  • YONA PRINCESSE DE L'AUBE
    CRITIQUE MANGA
    KUSANAGI MIZUHO
    SHOJO