RESUME :
Cinq humains choisis par le destin, et deux êtres d’une nation éteinte depuis longtemps. Keith, Shiro, Lance, Hunk et Pidge se retrouvent embarqués aux confins de l’univers, confrontés à un ennemi dont ils n’imaginaient même pas l’existence quelque temps plus tôt, le tout accompagné par Allura et Caron dans de nombreuses péripéties. Ils pilotent chacun un Lion géant qui peuvent s’assembler en Voltron et deviennent par le fait des paladins.
CRITIQUE :
Voilà donc le remake de la série anthologique américano-japonaise de 1984. Moins longue, 76 épisodes contre 124 pour son ainé, elle a néanmoins le même nombre de saisons. Chose étrange le nombre d’épisodes dans chaque saison passant de onze à treize puis sept, six pour revenir à treize avec un rythme de sortie également étrange passant de six mois à trois. On se demande vraiment dans quelles conditions la série a été produite pour être aussi irrégulière. Mais alors, maintenant que la série est terminée, est-ce que Dreamworks a réussi son remake ?
Et je vais dire un grand OUI. Malgré le rythme étrange, le fil rouge tient du début jusqu’à la fin sans avoir de faiblesse. On suit et l’on veut savoir la suite, c’est un programme pour tout âge, même avec un pegi 7, qui n’est pas justifié à mon avis, les plus jeunes peuvent la suivre sans aucune peine. Le mélange de l’animation « classique » et la 3D fait clairement son travail.
À la réalisation et l’illustration nous avons Lauren Montgomery, connu également pour son travail chez Warner/DC avec notamment Superman/Batman : Apocalypse, Batman years one etc… Mais également sur les deux séries avatar dont on ressent bien l’influence dans le chara-design de Voltron. Et nous avons également Joaquim Dos Santos directeur d’animation qui a travaillé également sur les séries Avatar, Justice League : crisis on earth two, l’excellent Batman Under the Red Hood etc…
Bref avec une équipe telle que celle-ci nul doute que la série était destinée à être un succès. Nos compères ayant déjà souvent travaillé ensemble, cela explique peut-être aussi le rythme effréné des sorties de chaque saison.
