RESUME :
Kurt Busiek nous propose une opposition à la pensée moderne : l'Homme sauveur du Règne animal. Il nous plonge dans un univers fantastique avec aux crayons Benjamin Dewey. Un monde où les animaux sont rois, divisés entre les nantis et les sauvages. La cité flottante des mages faisant régner l'ordre et l'équilibre, à coup de magie, va sur son déclin. La magie voit ses stocks se vider. La solution pour éviter la perte de contrôle est l'invocation d'un prophète, d'un champion du passé ayant fait ses preuves dans les temps immémoriaux....oh la la....mais qui est-ce ? Et Bimmmm un homme se pointe dans une perle verte temporelle à la Terminator, et à peine l'oiseau sorti de sa coquille, il montre sa nature humaine.
CRITIQUE :
Globalement c'est une chouette bd, les planches sont superbes, malgré parfois un univers un peu étouffant, comme un voyage avec
trop de bagages. De nombreuses cases avec des détails et toujours une multitude de personnages, la citadelle prend vie...immersion
réussie. Un vocabulaire magique...qui ralentit un peu, rien de grave...juste au début. Le héros est plein de doutes, de
questionnements, il est également narrateur. Il manque de maturité et du coup de charisme. Il n'est pas forcément moteur mais
plus le liant. Les seconds personnages étant nombreux et le second rôle " le champion " écrase donc un peu notre héros narrateur.
Graphiquement on sent les heures. The autumnlands tome 1 mérite le détour par son scénario et l'idée de fond. Par l'immersion
quasi immédiate...En bonus les illustrations et dessins de recherche.
