RESUME :
Fûtaro Uesugi est très bon élève, mais sa famille est pauvre et il a du mal à se faire des amis. Alors, quand son père lui trouve un petit boulot de prof particulier pour l’une de ses nouvelles camarades de lycée, payé 5 fois le prix habituel, c’est la panacée ! Sauf qu’en réalité, il doit s’occuper d’une fournée de quintuplées toutes plus cancres et démotivées par les études les unes que les autres. Et pourtant, au-delà de tout ce qui différencie ces sœurs pourtant si ressemblantes et de ce qui les oppose à leur nouveau prof particulier, une promesse : le jeune garçon se mariera avec l’une des sœurs ! Itsuki, Yotsuba, Miku, Nino ou Ichika ? Les paris sont ouverts ! !
CRITIQUE :
The Quintessential Quintuplets est un shojo où un très bon élève, pas franchement populaire, se
retrouve à devoir remonter la moyenne d’une fratrie de quintuplées, toutes plus mignonnes les unes
que les autres. Un énième harem de plus ? Peut-être, mais pas tout à fait comme les autres...
Bon, comme dans tout harem, on nous présente ici un panel de filles aux 5 personnalités différentes
et bien tranchées, mais qui sont pour le coup assez éloignées des habituels avatars connus. Plus de
nuances cette fois, ces sœurs se résumant difficilement en un ou deux descripteurs. Pas d’amoureuse
éperdue, de grosse chaudasse, de bourrine qui frappe à tour de bras ou de miss je-rougis-dès-qu’il-
me-regarde. Non, décidément, Itsuki, Yotsuba, Miku, Nino et Ichika ont le bon goût d’être des filles
plutôt complexes, fouillées et qui réserveront sûrement des surprises.
On se doute qu’à un moment ou à un autre, elles tomberont probablement sous le charme de Fûtarô
Uesugi, mais rien n’est gagné pour le moment, puisqu’à la différence des autres mangas de ce type,
ici le garçon a du mal à supporter les filles et le fait par pragmatisme, pour effacer la dette de sa
famille... et inversement proportionnel : les filles ne veulent rien avoir à faire avec lui ! Il va donc lui
falloir convaincre chacune d’entre elles de la bonne manière, par une stratégie adaptée à ce qui l’anime.
Autre élément sympathique, on nous annonce d’entrée de jeu que notre héros finira par se marier
avec l’une des sœurs, sans que l’on puisse reconnaître laquelle. Autant dire que les pronostics sont
ouverts quant à la sœur qu’il va épouser à la fin, bien que je mettrais une pièce sur Itsuki, la première
avec laquelle Uesugi a un contact.
On pourra apprécier le trait de Negi Haruba, très agréable en ce qui concerne les filles et assez rigolo
en ce qui concerne leur prof, ainsi que la faible dose de fan service, pour un équilibre appréciable des
styles. On est plutôt ici dans la tranche de vie sur fond de romance, avec une trame de stratégies
psychologiques et de péripéties amoureuses qui se tient, du moins pour le moment.
OK, ce n’est toujours pas trop mon style, mais j’imagine que ce shojo saura trouver un public assez
nombreux, de garçons curieux de la suite des évènements, comme de filles qui se reconnaitront dans
l’une des sœurs ou carrément dans aucune. En tout cas il me semble assez original dans son genre et
mérite, je pense, qu’on se penche sur ses premiers tomes pour s’en faire son idée, car il a un bon
potentiel.