RESUME :
La nuit, quand les humains s'endorment, les chats prennent possession des rues et des toits et passent
en mode badass ! Poussés par leurs instincts ancestraux, les chefs de bande défendent ou agrandissent
leur territoire à coups de griffes et de crocs pour écarter les plus retors des chats de poubelle !
Suite à une rencontre inattendue, Hige, un matou errant tombé tout en bas de l'échelle sociale féline,
se retrouve entraîné dans le tourbillon des rivalités entre les clans qui règnent sur les différents
quartiers.
SOURCE RESUME : DOKI DOKI EDITION

CRITIQUE :
Prenez une histoire de gang, appliquez-la aux chats et vous obtenez Street Fighting Cat. Un manga maîtrisé dès le début, Sp Nakatema officie depuis 1990 dans ce genre et cela se voit. Le côté décalé dans l’univers des chats n’enlève rien à la dureté de celui-ci. Hige (qui veut d’ailleurs dire moustache) est un héros peureux, il n’arrive pas à faire face à ce monde de plus en plus difficile, pensant même aller jusqu’au suicide. Malgré quelques touches d’humour, le manga reste clairement un Furyo avec tout ce que cela implique.
Les expressions des chats sont excellentes, elles font vraiment gangster, en passant par les balafres et autres accessoires qui les caractérisent. Les planches sont très sombres, ce qui reste logique puisque cela se passe la nuit et les décors sont très travaillés, même les trames sont sombres amplifiant
ce côté de l’histoire.
La série est terminée au Japon, elle ne fait que 4 tomes. Un bon moyen pour se lancer dans ce genre de manga.
[Critique faite après lecture du premier tome.]