RESUME :
Colin King est l’agent secret version 2.0 du Ninjisu. Expert en arts martiaux, et espionnage, il intérgre le MI-6. Il
se voit confier la mission de s’infiltrer dans le réseau des sept ombres, sorte de mafia, composée de Maîtres ninja.
Colin va croiser la route de l’étrange ROKU une disciple des septs ombres et bras droit de KANNON chef de gang, homme
d’affaire et l’un des membres des sept. Colin va mettre les pieds et son katana dans le monde mystique de cette cabale
qui déverouille des traces de son passé.
CRITIQUE :
Ninjak pose les bases dans ce premier tome. Donc de multiples informations sont égrainées au fil de la lecture. Sur trois
phrases, on découvre son enfance, son début dans le MI-6 avec une étroite collaboration avec sa superieure, et le présent.
Ceci ralenti énormément le noeu principal. Les flash backs, ou comment créer une identité et placer les traumas de notre
héros. Finalement Ninjak est une sorte de James Bond, beau gosse, millionnaire avec des gadgets plein sa combinaison.
Enfant, il était fan de films d’action et traumatisé par l’absence de ses parents. Bref on en apprend un peu plus sur le
climax final mais pas temps que ça. On va du coup s’attacher dans ce tome au septs ombres et au passé de ROKU qui finalement
vole presque la vedette à Ninjak.
Le scénario de Matt Kindt laisse effectivement pas mal de portes ouvertes sur le passé et sur les liens entre Colin et les
septs ombres. Je regrette simplement la structure narrative qui casse un peu l’action. Il n’ y a pas une case où ne figure
pas une ligne de texte.
Graphiquement, avec Caly Mann, c’est propre, du bon comic de chez Vaillant. Colorisation bien saturée, split et effet de
case au rendez-vous.
Ninjak n’a pas su me séduire mais je suis sûr qu’il saura trouver ses lecteurs. L’univers Ninja version amercian warrior ah….