RESUME :
Il y a 14 ans une structure gigantesque est sortie de la mer. C’était le premier labyrinthe. De nos jour, Aladin est un jeune garçon qui a pour seul compagnon, Hugo, un géant à la force herculéenne et qui vit dans une flûte qu’Aladin porte en permanence sur lui. Notre jeune héros va faire la connaissance d’Ali Baba, qui voit en Hugo un chemin rapide vers la fortune en parcourant les labyrinthes. Vont-ils réussir ?
CRITIQUE :
Avec MAGI THE LABYRINTH OF MAGIC, Shinobu Ohtaka nous offre une histoire très sympathique et immersive. En reprenant des noms connus
(Ali Baba et Aladin), Shinobu Ohtaka a su faire mouche. Magi est un shonen qui nous transporte – on suppose –
en Moyen-Orient, sans en être certains. Les protagonistes, quels qu’ils soient, sont attachants et les antagonistes
sont vraiment détestables.
Cette idée de labyrinthes apparus soudainement est sympathique et intrigant, et on espère que l’on aura une explication
voire, même, une origine pour ces derniers.
LES PLUS :
• Le scénario, bien qu’il puisse faire penser à d’autres Shonen, m’a beaucoup plu.
• Le style graphique, bien que parfois un peu brouillon (c’est un premier tome, rappelons-le, il faut que Shinobu Ohtaka se fasse la main sur Magi), est sympathique.
LES MOINS :
• On découvre beaucoup trop tôt qui est Aladin (enfin on le suppose très rapidement).
• Les personnages parfois trop candides (Aladin), car je trouve que c’est passé de mode.
• Les graphismes parfois un peu brouillons.
L'AUTEUR' :
Avant de devenir mangaka, Shinobu Ohtaka dessinait déjà depuis ses années au collège. Elle se voyait comme quelqu'un de timide, qui n'avait pas de compétences particulières. Ses notes étaient dans la moyenne et elle restait plutôt en retrait vis-à-vis de sa classe. Elle faisait partie du club de tennis, mais en tant que remplaçante.
Shinobu Ohtaka trouve sa voie dans le dessin, où elle arrive à se mettre en avant.
C'est à partir de son entrée au lycée qu'elle commence à envoyer ses planches au Shônen Jump. Shinobu Ohtaka ne dit à personne qu'elle rêve de devenir mangaka. Elle continue d'envoyer ses histoires discrètement, cachant la vérité à son entourage. En effet, ses œuvres ne plaisaient pas à la maison d'édition, et pour ne rien arranger, sa famille, ses amis ainsi que ses professeurs s'inquiétaient de son avenir, la voyant très peu active et motivée.
Au cours de sa 2e année d'université, Shinobu Ohtaka continue d'envoyer ses planches, sans pour autant intéresser les éditeurs. C'est à partir de là qu'elle arrêtera un certain temps de dessiner, mais sans s'en rendre compte elle aura bouclé un récit, qui sera finalement édité.
Shinobu Ohtaka est éditée par Square Enix dans le magazine Young gangan, avec son manga Sumomomo Momomo, comptant 12 volumes complets, et en juillet 2003, lors du Manga Award « 2nd Enix Manga Award » sponsorisé par Square Enix, elle a reçu le « Grand Prix de la meilleure œuvre » pour Ashimachi. Ce manga a été publié dans Gangan Powered Autumn 2003, et est devenu le premier travail de Shinobu Ohtaka. Au moment de ses débuts, Shinobu Ohtaka avait 19 ans.
Depuis lors, Shinobu Ohtaka enchaîne les succès.