RESUME :
Ran, spécialiste de l’arme blanche, est un soldat embarqué dans un groupe de rebelles. Dans une société
régie par un système de castes, les Gathiya sont voués à une vie de misère. Ils placent leurs espoirs de
changement dans l’armée révolutionnaire à laquelle appartient le jeune garçon. Mais lui rêve d’autre
chose : retrouver Yuri, son frère de cœur, sa seule famille… Loin des combats qui rythment le quotidien
de Ran, Yuri mène une vie de recueillement dans un village sacré caché au cœur de la jungle. Mais il
est lui aussi confronté à la violence des hommes qui s’entre-déchirent dans des luttes de pouvoir.
Dans toute cette folie, il ne peut oublier l’existence de son ami. Ils sont nés dans des milieux
opposés, et rien n’aurait dû les rapprocher. Pourtant, le destin a créé entre eux un lien plus
fort que tout… avant de les séparer dans de cruelles circonstances. Sans le savoir, ils sont au
cœur d’une révolution qui bouleversera tout un royaume !
CRITIQUE :
Première chose qui est marquante dans ce manga, c’est qu’il nous renvoie à notre monde. Le système des castes, le mépris
d’un peuple, etc… Dans l’interview à la fin du premier tome, l’autrice nous indique qu’elle s’est inspirée de beaucoup
de pays asiatiques (comme le système des castes, toujours existant en Inde), dont beaucoup de décors notamment inspirés
par des villages du Népal.
L’histoire commence par un parallèle entre les deux personnages principaux Ran et Yuri, nous
montrant la psychologie de chacun. Mais également des parallèles intéressants comme pour la Déesse de la guerre Borca,
puis nous arrivons sur leur rencontre dans un monde toujours aussi dur, mais avec un brin d’optimisme. On se doute
clairement que l’histoire ne sera pas facile pour nos protagonistes et l’envie de lire la suite se fait grandement
sentir.
Le dessin est vraiment très beau avec énormément de décors tout en gardant un rendu ni trop clair ni trop
sombre. On sent toute l’implication de Tomomi Sumiyama. Quant au découpage ici, nous avons une bonne variante de
taille de case tout en restant très classique.
En bref, Lost Children est excellent seinen, et si vous aimez ce genre d’histoire, nul doute que vous adorerez celle-ci.