RESUME :
Louise meurt dans un tragique accident de la route lors d’une collision avec un poids lourds. En tout cas il s’agit de la version officielle, car à la seconde où il devenait impossible de pour elle d’en réchapper, le temps c’est arrêté… Deux hommes sont venus la sortir de son véhicule figé en plein choc pour l’emmener avec eux et remplacer son corps. Elle découvre alors qu’elle vient d’être recruté par une police un peu particulière : La Brigade Temporelle. Leur but ? Parcourir l’Histoire pour empêcher des personnes mal intentionnées de la modifier.
CRITIQUE :
Dès le début, on est plongé dans un pays (qui est très proche du Japon) en pleine guerre. Yamato était notamment un cuirassé pendant la Seconde Guerre mondiale. Nom également utilisé dans d’autres œuvres comme le fameux Space Battleship. Premièrement, ce monde est impitoyable, le premier chapitre nous dépeint clairement cet environnement qui ne laissera pas de sursis. Le choix d’un robot enfant me semble un peu étrange, du moins de la manière dont il est présenté, il a une personnalité, il fume alors que c’est une machine et il est traité comme tel. Je sais que parfois il faut laisser la logique de côté, mais rien que le jeune garçon avec une cigarette m’a quelque peu choqué. Deuxièmement, ça parle de guerre, mais oubliez le côté géopolitique qui n’est même pas caressé.
Après une web-série, une bande dessinée et un roman, voici maintenant le manga du très énigmatique visiteur du futur. François Descraques nous présente ici une histoire parallèle à celle du personnage qui a fait sa renommée. En effet, nous suivons ici la brigade temporelle, qui sont ces ennemis. Mais ils ne sont pas animés de mauvaises intentions, ils font leurs travaille et arrêtes les « indépendants » (il s’agit du même fonctionnement que pour les superhéros).
Le tome 1 m’a bien convaincu, l’histoire est rythmée, on y retrouve une partie de nos personnage préféré (que j’avoue ne pas avoir forcément reconnu tout de suite), des scènes d’actions bien musclée (on voit qu’il n’y a pas de limite comme pour la vidéo) et le scénario est bien conçu.
Mais à partir du second tome j’ai l’impression que passé l’effet de la surprise, le tout s’essouffle un peu. A près il est possible que je sois trop lié à la version série pour voir cela comme un élément à part. Mais les personnalités trop exagérées des personnages leurs donne un manque de profondeur, à l’exception de Louise, le personnage principal.
On passe tout de même un bon moment, et encore une fois, il s’agit d’une production française, parti de presque rien, que l’on peut mettre en avant.
[Critique faite après lecture du premier tome.]
