RESUME :
Les Hommes ont du s’adapter pour faire face sur cette Terre où apparaissent régulièrement les
monstres gigantesques nommés Kaiju, dont les plus puissants membres sont identifiés par un
numéro.
Ainsi, les Forces de Défense protègent le Japon grâce à une technologie de pointe, dérivée du corps
de ces créatures, que moissonnent de nombreuses entreprises de récupération, dont celle où bosse
Kafka Hibino, 32 ans. Ce dernier n’ayant pas abandonné son rêve d’intégrer la force d’élite armée
malgré son âge, un évènement inattendu va lui offrir une occasion inespérée : un beau jour, un
minuscule kaiju pénètre en lui et le transforme en un surpuissant hybride Kaiju/humain.
Dès lors, il est recherché comme le Kaiju N°8...

CRITIQUE :
Kaiju N°8, ou les aventures d’un péquin lambda qui accède aux pouvoirs des monstres qu’il devra
combattre, devenant par là-même une cible, autant pour les autres kaijus que pour ses congénères
des Forces de Défense... chaud devant !
Un petit manga sympathique, qui reprend un sujet cher aux japonais, initié sur la légende de Godzilla
et remis il y a quelques années au goût du jour par les films Pacific Rim. Pas ultra recherché, je doute
qu’il ait une durée de vie vénérable, mais un certain potentiel tout de même sur l’univers présenté.
J’ai de suite été charmé par le héros Hibiki, pas très doué mais rigolo, désinvolte mais bosseur, qui
m’a rappelé avec beaucoup de plaisir un certain Onizuka... Le duo comique qu’il partage avec
Ichikawa, son stagiaire, puis ami, renforce encore cet aspect sympathique, et ce malgré la
transformation en monstre de notre héros et les conséquences folles que cela a sur leurs vies et leur
environnement.
La force brute dont fait preuve le Kaiju N°8 semble du niveau de tous les bourrins cheatés qui se
respectent apparus ces derniers temps (Saitama, Einz Own Goal, Mash etc...) mais le secret que notre
héros doit entretenir sur sa nature le bride et il sera intéressant de voir comment ce dernier s’en sort
pour ne pas se faire repérer... ou survivre s’il échoue ! Le mystère qui entoure la création du N°8 et la
venue des gros kaijus suivants réservera aussi son lot de surprises.
L’univers mis en place autour des kaijus est intéressant, tant sur la technologie développée à partir
de leurs corps, que sur les diverses organisations qui gravitent autour de ce phénomène.
Personnellement, j’ai hâte d’apprendre quand a eu lieu le premier contact et d’où surviennent ces
créatures, tout autant que de savoir comment de telles armes ont pu être créées pour lutter contre
eux.!
Le dessin qui porte ce manga est sympathique, aussi bien adapté aux monstres et à l’action qu’aux facéties comiques d’Hibiki, version humaine ou kaiju. C’est d’ailleurs sous sa forme hybride, quand notre héros découvre son corps et ses capacités, qu’il donne le meilleur de lui-même
Je vois donc en Kaiju N°8 un manga bien sympathique, rigolo et divertissant, promettant de belles
bastons, mais réservant aussi quelques mystères... Un bon petit shônen qui saura, je pense, défouler
pas mal de monde.
[Critique faite après lecture du premier tome.]