Des chevaliers, une princesse, une reine acariâtre, de la magie, des fous rires, des larmes qui coulent…. Non vous n’êtes pas dans une pièce de théâtre…
Quoi que… Entrez avec moi dans le monde fantastique de Final Fantasy IX et dès le premier écran vous serez transporté par une musique médiévale fantastique
(dans tous les sens) mais nous y reviendrons.
Après une intro en image de synthèse, ma foi magnifique où un orage éclate, une mère protège sa fille entre
ses bras. Puis, le souvenir de la princesse se termine. Elle ouvre alors les fenêtres du château … et à partir de là vous ne poserez la manette que pour
vous sustenter encore et encore. ^^
Après cette sucrerie pour les yeux et les oreilles, vous incarnez le personnage principal qui est petit les cheveux
jaune et qui a une queue .Non ce n’est pas Chibi Goku SSJ mais Djidane en version EU et Zidane en JP (vous comprendrez aisément pourquoi ils ont changé
le nom chez nous^^). C’est un malandrin faisant parti de la troupe de théâtre les « Tantalas » qui sont en route pour Alexandrie sur leur Aérothêatre.
Mais en réalité cette troupe est venue pour un tout autre dessein que juste la représentation d’une pièce, mais bel est bien pour enlever la princesse
Grenat. Le reste je vous laisserez le découvrir par vous-même et parlons un peu du jeu maintenant.
Ce Final Fantasy IX est le dernier sur PS1 et profite des capacités de la console au maximum. Vous évoluerez dans un monde en 3D avec un personnage en
semi 2D comme FFVIII mais mieux animé. Donc graphiquement dieu que c’est beau pour l’époque.
Même s’il y a un peu plus de temps entre jeu et scène cinématique que son prédécesseur, au vu de la qualité de celles-ci on peut vite lui pardonner cette
petite latence. Surtout que ce n’est pas pour toutes.
L’histoire, comme chaque grand FF, est juste très bien ficelée et prenante. Mais à la différence c’est que les personnages secondaires ont tous du charisme et une histoire propre qu’on apprendra à connaitre. L’ATE (Active Time Event) nous permet d’en apprendre plus sur nos protagonistes, hors personnage principal, et de nous attacher encore plus à eux.
Malgré un humour omniprésent et de par les ATE, nous découvrons peu à peu beaucoup plus de noirceur et de profondeur à ce monde coloré. Les combats sont
toujours au tour par tour avec une jauge ATB (Active Time Battle). Mais la particularité de ce nouvel opus et de revenir aux sources avec une équipe de 4 personnages.
Outre le nombre le retour des jobs, chaque personnage possède une classe qui lui est propre avec des compétences également. Compétences actives et passives qu’il vous faudra apprendre par l’équipement et l’expérience en combat que vous gagnerez. Il n’est pas rare de mettre une arme ou armure moins puissante que celle équipée pour pouvoir apprendre sa compétence. Bien sûr, elles vous couteront des PC (point de compétence) que vous aurez en nombre limité … Les armes et armures sont à acheter, gagner, voler ou combiner avec d’autres objets pour en obtenir des nouvelles plus puissantes avec des compétences différentes. A vous de faire le bon choix des compétences et de l’équipe…Le choix n’est pas facile au pire finissez le jeu et recommencez avec une autre équipe.
Pour la magie oublions de les voler sur les ennemis ou les matérias. Pour la magie, seuls les mages pourront la faire noir, blanche ou même bleue. Les invocations et notre ami Bahamut seront bien sûr présents mais cela je ne vous le dirai ni comment ni par qui. La musique est toujours écrite et réalisée par le maître UEMATSU qui nous gratifie ‘’pour moi’ de la meilleur bande son, tout Final Fantasy confondu.
Avec pas mal de clins d’œil à ses prédécesseurs de façon caché ou non. Déjà que Final Fantasy IX possède une énorme durée de vie avec ses 4 CDs cela vous motivera à recommencer encore et encore. Avec une histoire dantesque digne des plus grande scènes de théâtre, une musique qui colle parfaitement à l’environnement et une grande re-jouabilité, ne serait-ce que pour découvrir tout ce qu’il y a de caché à l’intérieur de ce monde immense, Final Fantasy IX est le dernier sur sa console et est l’apothéose de celle-ci en matière de RPG.
