RESUME :
Gabimaru, un puissant shinobi de l'époque d’Edo, fut emprisonné pour désertion, sa sentence : la mort. Mais aucun bourreau n’arrive à le tuer, il semble invulnérable. Son entrainement au ninjutsu lui permet de résister à toute sorte de tortures. C’est alors qu’il reçoit la visite d’une nouvelle exécutrice : Sagiri de la famille renommée Yamada Asaemon. Elle lui offre la possibilité d’être innocenté et relâché pour rejoindre sa femme, mais à une seule condition : se rendre sur une île étrange et ramener le nectar d’immortalité !
CRITIQUE :
Hell’s paradise est un manga que je placerai plus dans le seinen que dans le shonen. Nous suivons Gabimaru qui souhaite mourir, mais son entrainement de ninja la rendu presque invulnérable je dis bien presque, car rien ne nous dit pour le moment qu’il est totalement. Quand il réalise qu’il est dans le déni, il se retrouve dans une aventure malgré lui pour pouvoir rejoindre sa femme et vivre en paix. Voilà un thème que j’aime beaucoup, Gabimaru n’est pas assassin par choix, on lui a imposé cette « profession », mais en réalité il déteste tuer. Son surnom « le vide » signifiant qu’il n’a pas de sentiment n’est qu’une illusion, car il souffre à chaque fois qu’il tue. L’héroïne auprès de lui, Sagiri, est dans la même situation et c’est ce qui va leur permettre d’avancer ensemble vers leur but. Cette histoire nous montre que parfois les personnes n’ont pas le choix de leur vie et essayent d’avancer à contre-courant pour devenir ce qu’ils veulent être. Cette histoire est très vite prenante.
Le dessin est très bon, mais reste assez classique tout comme le découpage qui est actuel sans non plus sortir du lot, mais tout ceci reste d’excellentes qualités.
Vous l’aurez compris Hell’s paradise est un très bon manga, mais si vous n’aimez pas le sang, passez votre chemin.