RESUME :
Le lieutenant Ota MURAKAMI fait partie des hommes déployés en 1954 pour contrer Godzilla lorsqu’il a marché sur le Japon. Avec son fidèle second et ami, Kentaro, Ota va tout faire pour sauver des vies… De cette première rencontre va naître une véritable obsession pour le roi des Monstres, obsession qui va le conduire à traquer la bête à chaque apparition durant près de cinquante ans…

CRITIQUE :
J’ai reçu il y a quelques semaines le comics «Godzilla : the half-century war » de James STOKOE aux éditions Vestron. Moi qui suis fan à la fois de ce petit éditeur et de Godzilla (mais aussi des monstres géants en tout genre), j’avais hâte de le lire. Mon impatience a-t-elle été satisfaite ?
Scénaristiquement c’est très sympa ! L’action est présente, on ressent bien les tensions. Les personnages sont suffisamment travaillés pour transmettre leurs émotions. Lorsqu’Ota est frustré, on peut ressentir sa frustration. James STOKOE nous offre donc un scénario des plus intéressants.
Niveau graphique, c’est autre chose… James STOKOE est un excellent artiste mais ici, autant Godzilla – ATTENTION SPOILER … (et les autres monstres) fin du spoiler – est superbement dessiné, au même titre que les décors et les engins, autant les êtres humains ressemblent plus à des caricatures.
CONCLUSION : Avec « Godzilla : the half-century war », James STOKOE nous offre une très belle épopée sur le roi des monstres, et ce bien que le style graphique soit si différent d’une créature à une autre. En effet, dans « Godzilla : the half-century war » il n’y a pas que des véhicules ou Godzilla, il y a aussi des humains et c’est là que le style de James STOKOE m’a déplu.
L'AUTEUR : James STOKOE est né en septembre 1985 au Canada. Il a longtemps fait partie du collectif Yosh Comics. James STOKOE est connu pour son travail sur des séries telles que Orc Stain, Wonton Soup, ou encore des titres plus connus pour des gros éditeurs comme DC et Marvel comme Batman Joker War, Moon Knight ou Venomverse.
Lorsque James STOKOE ne dessine pas des super-héros ou des orcs, il revisite à sa façon les monstres sacrés tels que Godzilla avec « Godzilla : the half-century » ou « Godzilla in hell », Alien avec « Perdition » ou même les guerriers sacrés de l’Impérium dans « Warhammer 40,000 : Marneus Calgar ».