Connaissez vous le théorème du mineur ? C'est assez simple, imaginez vous à l'intérieur d'une fosse ou d'un puit, aussi profond soit il, vous arriverez toujours à creuser et à vous enfouir encore plus. C'est ce que nous démontre Resident Evil dans son dernier épisode, l'épisode final, qui clot une série de 6 opus ou chaque suite réussissait l'exploit de faire pire que sa devancière. Ce chapitre final n'échappe pas à la règle et reçoit la médaille ultime du plus mauvais opus de la série.
On pourrait écrire un roman de 2000 pages pour énoncer tout ce qui ne va pas dans ce film et on pourrait même développer 2-3 volumes en plus si on va dans le détail, difficile donc de savoir par ou commencer...C'est simple, en visionnant l'adaptation du réalisateur (et scénariste, arf) Paul WS Anderson, (qui n'a fait qu'un seul métrage potable dans sa carrière, le moyen-plus vaisseau de l'eau delà), on ne peut s’empêcher de subir un certain malaise et ceux dès les premières minutes.
De nombreuses personnes critiquaient le fait que l'histoire comprenait de nombreuses incohérences par rapport aux anciens épisodes...Personnellement bien que l'on pourrait résumer l’ensemble de la série sur une feuille d'essuie tout okay, impossible de m'en rappeler, donc la cohérence entre les épisodes, je m'en moque un peu. Par contre difficile de pardonner l'écriture du scénario et des dialogues tout droit sorti de l'esprit d'un collégien, à croire que c'est le petit cousin du réal qui lui a transmit des bribes du script par sms. On se retrouvera sans cesse devant des situation complètement stupide, comme le fait que Mila (Jovovich) découvre une moto bmw toute propre et bien brillante (pour un placement de produit, vaut mieux) sur une autoroute en ruine, sauf qu'en fait c'était un piège et des méchants armés de mitraillettes surgissent d'une caisse qui se trouvé à coté, mais Mila elle est trop forte donc elle les tue tous et enfourche la bécane, sauf que la moto est à reconnaissance digitale et envoie un électrochoc à Mila et celle ci se fait finalement capturer. Ou encore le fameux gentil qui en fait était un méchant qui braque Mila avec une mitraillette que l’héroïne lui avait passer tantôt, mais Mila, elle a pas peur car elle a vidé les balles avant de lui donner car elle savait que c'était un méchant car il "était toujours vivant"..
Si les situations sont stupides, les personnages ne sont pas mieux lotis, entre le pitoyable Wesker et sa colo blonde, dont
l'unique expression consiste à serrer la mâchoire et le "boss de fin" (Jorah Mormont de Game of thrones) qui était mort dans
l'épisode précédent, sauf qu'en fait c'était un clone (bah oui), et l'original a le super pouvoir d'anticiper les mouvements
à l'avance de l’héroïne grâce à de superbes effets 3D, au secours... Mais ne soyons pas de mauvaise fois, peut importe que
l'histoire est aussi palpitante qu'un épisode de Bibifoc, tant qu'on a notre dose d'action. Le problème c'est que coté réal,
c'est pas l'extase non plus, les effets spéciaux sont indigne d'une production de ce type et le montage...Mon Dieu...Si
vous êtes épileptiques, votre durée de vie n’excédera pas les 10 minutes, avec tous ces cuts et ces mouvements de caméras
vomitifs, c'est simple, on ne comprend rien à l'action et on s'ennuie à mourir.
Le film aurait pu être sauvé s'il ne se prenait pas au sérieux, Mais l'ami Paul est tellement persuadé de nous offrir une saga épique bourrée de rebondissements et d'action que la pilule ne passe pas, surtout après avoir vu des chefs d'oeuvres comme zombiland, shaun of the dead ou Kick ass. Evitez donc ce film (cette saga) à tout prix, même si vous perdez un pari, on vous aura prévenu.
- SEZ -