RESUME :
Il y a 25 ans, le dieu de la terreur, alias le Grand Roi démon Zoma, fut vaincu par les trois descendants de Roto, les héros Arus, Alan et Aster.
Mais 2 décennies plus tard, la magie disparut subitement du monde. Avec elle, tout les gens du château de Radatome, capitale du monde souterrain d'Alefgard, à l'exception du prince Aros, unique rescapé amnésique. Recueilli par A-Kagi, une voleuse émérite, ex-magicienne, œuvrant pour un groupe de brigands, il est à présent hanté toutes les nuits par d'horribles cauchemars.
Mais la venue, du monde de la surface, de Yao et Li, amis d'enfance oubliés, capturés par son groupe de brigands, va forcer A-Kagi à renvoyer Aros vers son destin. A présent qu'il sait être le prince héritier du royaume disparu, il va s'y rendre avec ses amis retrouvés et les souvenirs remontant à la surface vont le mener à l'épée qu'il était appelé à recevoir le Jour de l'Extinction.
CRITIQUE :
Voici un nouveau volet de la série des Dragon Quest, inspiré par les multiples jeux vidéos du même nom. Il reprend la suite, 25 ans après dans l'histoire, de Dragon Quest : Emblème of Roto.Mon premier sentiment ? "Encore un Dragon Quest ? Vont-ils encore essayer de recréer la magie de Fly ??? (Dragon Quest : La Quête de Daï pour les puristes)".
Bon, on annonce dès le début que les habitants de ce monde autrefois magique ont perdu tous leurs pouvoirs. Voilà qui peut changer la donne.
Cela dit, après lecture, on sort un peu des codes habituels avec un début assez sombre.
Le héros, Aros, prince amnésique, commence sa carrière comme bandit. Il est aidé par A-Kagi, une voleuse au bon fond, qui n'hésite pas à trancher la gorge d'un bandit qu'il côtoie tous les jours pour remettre sur les rails le prince d'un royaume disparu il y a cinq ans. L'arrivée de Yao et Li, archétypes des aventuriers, avec leur fraîcheur et leur force, nous remet dans l'ambiance classique, avec une petite session "dongeon party" en fin de tome, terminant sur la découverte de l'épée royale, qui promet du monstre haché à la pelle.
Le trait est assez simple la plupart du temps, mais certaines planches de qualité supérieure promettent du bon pour la suite. Pourvu qu'elles deviennent la norme! Un peu plus de paysages et d'arrière plans à la place d'encrages en masse ou de blancs ne serait pas du luxe non plus.
Au niveau design, le héros passe un peu en second plan à mon avis, éclipsé par ses compagnons, finalement plus travaillés et mis en avant... pour le moment. Rappel : grosse épée en vue !!!
Une fois le livre fermé, j'ai quand même bien envie de savoir ce qui a pu faire disparaître la magie ainsi et pourquoi Aros et A-kagi sont les seuls survivants du château royal. Bien qu'il souffre la comparaison avec ses précurseurs, l'accroche est faite pour Dragon Quest : les Héritiers de l'Emblème. Par ici le deuxième!
