RESUME :
Afin d’assurer la protection d’une jeune fille de 14 ans coincée dans une guerre de succession entre clans mafieux et autres
puissants conglomérats, le sérieux inspecteur Hatori se voit contraint de collaborer avec le fantasque Kurômaru Wakatsuki,
un tueur légendaire, connu dans le milieu sous le nom de « Black Dog ». Ce duo mal assorti parviendra-t-il à s’entendre
suffisamment pour tirer la jeune Mana des griffes de la horde de tueurs lancés à ses trousses ?

CRITIQUE :
Nous voici avec la première œuvre reliée de Yurikawa. Même si l’autrice a réalisé depuis 2007 plusieurs doujinshi et hentai, Dog End souffre de quelques faiblesses. Pour commencer, les personnages sont installés très vite, peut-être trop. Ensuite, la mise en situation est parfois bancale, notamment au milieu du tome où ils vont sur une scène de crime sans aucune explication. Pourquoi aller sur une scène de crime, alors qu’ils doivent protéger la jeune Mana Narusawa ? Tout ceci n’a aucun sens, on nous dit plus tard que c’était un piège sans aucune autre forme de détail. L’autrice joue principalement sur l’opposition des deux personnages principaux. Le premier : un policier impassible et- spartiate ne pensant qu’a sa carrière, le deuxième : un ancien assassin ultra puissant, mais très expressif, aimant les jeux vidéo, etc. Bref, cela reste un peu léger.
Le dessin est très beau, les personnages sont très expressif, on suit parfaitement l’action. Le découpage a une bonne variante de taille de case. Alors oui ce n’est que le premier tome et ce n’est qu’une mise en bouche, mais un polar/thriller doit laisser plus de place à l’histoire qu’à l’action et ceci est le vrai problème de Dog End.
Vous l’aurez compris, je ne vous conseille pas Dog end. Même si la qualité du dessin est au rendez-vous, le scénario lui n’est pas exceptionnel.