RESUME :
La princesse Bean n’est pas vraiment l’archétype de la princesse modèle bien sous tous rapports tel que le dépeindrais Disney ou les contes de fées. Buveuse, fugueuse, nymphomane, bagarreuse, etc… Et cela au grand désespoir de son père. Celle-ci le jour de son mariage, en plus de tuer accidentellement son fiancé forcé, se retrouve affublé d’un démon personnel, Luci tandis que dans le même temps, Elfo, le seul elfe à ne pas être joyeux 110% du temps décide de quitter son monde de fée où tout le monde chante pour rejoindre le royaume des humains et ce confronté à la tristesse et au désespoir.
CRITIQUE :
Avons-nous affaire à un nouveau chef d’œuvre ? un nouvel incontournable tel que sais les créer Matt Groening ?
Et bien pour ma part je dirais avec regret que non. Tout d’abord une chose à savoir, Matt Groening a ici complètement
changer de type de narration. Nous n’avons plus d’épisodes indépendants mais bien une histoire qui ce suis
chronologiquement. Plus question de prendre les épisodes dans n’importe quel ordre. Ensuite, malgré les dessins
qui sont la patte même de Matt Groening, la série n’est définitivement destinée aux enfants. Ceux-ci pourront la
regarder sans souci, mais préparer vous à devoir expliquer un bon nombre de sous-entendu notamment sexuels. Pour
moi la série à du mal à trouver son rythme. Je n’ai commencé à accroché qu’à partir du 3ème épisode, ce qui représente
tout de même 1h30… L’histoire de fond est intéressante et les personnages amusant et attachant, mais nous ne sommes
pas au niveau des Simpson ou de Futurama.
Et ce qui ajoute de l’intérêt est le nombre d’easter eggs dans la série, pour n’en cité que deux, vous pouvez trouver une
perruque de Fry et voir passer le vaisseau de planet express dans le ciel.
En conclusion, si vous avez Netflix, n’hésitez pas à regarder Désenchantée et voir l’évolution du style de Matt Groening, mais si ce n’est pas le cas, il ne s’agit pas ici d’une série qui m’incitera à m’abonner, contrairement à d’autre exclusivité.