RESUME :
Yggdrasil est un jeu de type DMMO-RPG (Dive Massively Multiplayer Online Role Playing Game) ; un best-seller au japon dans les années 2126.
Au sein de cet univers réaliste, le joueur évolue dans un monde imaginaire comme s’il était en immersion. Douze ans après la sortie du jeu
de rôle en ligne, le serveur s’apprête à fermer.
Le héros de l’histoire, Momonga, est chef de la guilde de la tombe de Nazarick, devenue l’une des plus puissante du RPG. Deux conditions
pour l’intégrer étaient nécessaires : jouer avec un avatar non humain et avoir « de bonnes manières ».
Après que ses derniers membres aient décidé de quitter le jeu et de retourner à la réalité, Momonga décide de rester seul jusqu’à la
fin du compte à rebours de la déconnection du serveur. Au bout du temps imparti, notre gamer s’aperçoit qu’il a perdu la possibilité
de se déconnecter et que l’univers d’Yggdrasil a soudainement changé.
Interaction avec les PNJ qui agissent selon leur propre volonté, odeurs corporelles, pouls, émotions, l’aventure virtuelle se modifie
et devient réaliste. Momonga conscient qu’il vient de basculer dans un tout autre mode de jeu, décide d’en apprendre plus sur ce monde
et de l’explorer.
Se faisant appeler Ains Ooal Gown, le nom de l’item le plus puissant de la guilde, il décide de tester ses pouvoirs magiques en sauvant
un village attaqué par des soldats. Ses serviteurs, gardiens de la tombe de Nazarick lui jurent fidélité pour l’accompagner dans la
conquête de nouveaux territoires.
Mais Momonga vise un tout autre but, celui de retrouver d’autre joueurs qui comme lui, se sont retrouvés pris au piège de ce jeu.
CRITIQUE :
Overlord est un shonen de genre action fantasy. Même si le sujet des jeux vidéo est déjà un thème abordé dans différents animés et mangas,
Maruyama traite le concept de manière différente que Sword Art Of Line ou Hunter X Hunter, pour ne citer qu’eux.
L’histoire débute certes avec l’explication du contexte, mais c’est surtout le ressenti exprimé par le personnage principal qui le rend
original en terme d’approche. En effet, le spectateur a accès non seulement aux états d’âme du héros (prisonnier de ce jeu) mais également
à toute sa stratégie mise en application dans un RPG. Ces passerelles constantes entre la conscience du monde réel et l’attirance pour le monde
virtuel donnent un relief et une humanité aux différents protagonistes qui devraient en être dépourvu.
Outre la réflexion sur ce paradoxe qu’il peut engendrer, Overlord reste cependant une série divertissante et pleine d’action passé les deux
premiers épisodes. Monstres, zombies et morts vivants sont au programme. Que les personnages soient juste un peu fous ou totalement
psychopathes, les combats sont bien menés et l’histoire pleine de rebondissements.
Les amateurs de RPG et de jeux en ligne devraient y trouver leur compte mais pas seulement, Overlord fait également une place pour les amateurs
de magie et d’atmosphère un peu glauque.
