NO MAN SKY, ou plutôt no man’s land.
SYNOPSIS
Ah je l’attendais depuis 2 ans ! On nous promet une expérience unique,
un open world intergalactique, une aventure inoubliable et j’en passe. Les mots jubilatoires ayant tous été
utilisés. Forcément sur le papier No man's sky nous propose un concept assez fou ; explorer l’univers avec
énormément de planètes dans le paquet. Et toutes visitables ! Donc pour les fans de SF, en plus des articles
qu’on nous balance : “ Une ambiance à la Kubrick”, “Un space opéra”, “Devenez un pirate de l’espace”,
c'est alléchant !
Ah, le marketing ! Bref, le jeu dans le lecteur PS4, et là, Bimmmm ! Une vue à la première personne où t'as
l’impression d’être la joue contre le hublot d’une machine à laver, aucun recul, on apprécie la vue. Puis
visuellement, mon Dieu ! Acide, un pastel passé au blender. Rien que pastel et acide dans la même phrase brûlent
les yeux. Une 3D N64, des textures pas mieux. Certains “puristes” vous diront que c’est beau, oui, c’est comme
ceux qui parlent d’une ambiance à la Kubrick. Il faut revoir 2001. J’ai plus l’impression d’un effet d’annonce
avec une inspiration papier peint années 70, y' a même pas un côté poétique. La musique, un space opéra, pardon ???!!!
La musique ne te fait pas lever un poil, c’est du Mark Snow revu, aucune émotion, rien. On l’oublie et pourtant y'
a de quoi l’entendre tellement le jeux est long, mais long.
En même temps, on explore l’univers, oui mais non. Avant de voyager de système solaire en système solaire va falloir
faire un peu de tuning sur votre vaisseau : propulseur, superpropulseur, mégapropulseur, hypermégapropulseur, mais
pour faire un truc il faut un autre truc avec le truc du truc. En gros l’inventaire explose, oui, car il est tout
petit et il sera finalement votre pire cauchemar. Une fois passée l’épreuve du remontage de votre vaisseau playmobil,
on décolle et là, t'as presque envie d’y croire. Une première planète où l’on découvre une faune et une flore
absolument...divines ! Des dinosaures polygones ! Le bestiaire du jeu pareil, passé au blender. Avec une animation
robotique, balai dans le canal qui va bien. Tu vas prendre deux ou trois cailloux, histoire d’avoir du jus pour
redécoller. Et une autre planète, et rien. Une petite station où là, attention gameplay, tu peux faire tourner les
fauteuils ( vides ). Mais l’action arrive avec les sentinelles, sortes de drones caméras qui te scannent et voient
si t’es un gentil explorateur ou pas. Si tu prends trop de cailloux, ils te rappellent à l’ordre.
On croise des extraterrestres. Calmez vous ! Des personnages quasi immobiles avec une petite bulle de dialogue, vu
qu’il faut apprendre leur langue, mot par mot, et oui.
Alors avant d’être un pirate de l’espace ou un pro du safari intergalactique il va falloir vous armer de patience.
Globalement si vous êtes fans de balade en bateau-mouche, de puzzle super format, de championnat de Curling…. c’est
pour vous sinon, passez votre chemin. Je ne peux nier l’exploit de la programmation. Je passerai aussi sur les crashs
écrans. Le jeu est un morceau de Tranxen 200.